"Quiconque a voyagé à sa manière dans la peinture de Djilali Kadid, en a gardé une mémoire physique, charnelle, une mémoire ardente et secrète à la fois. Djilali, comme Kateb, ainsi que tous ceux qui travaillent avec la matière même du vivant, sont les veilleurs qui mènent nos jours les plus sombres vers un lendemain conçu sous le signe du soleil fraternel qu’avait débusqué Jean Sénac et que nous gardons en nous." Dominique Le Boucher

Michel Brière (1997)

"Encore enfant il découvre Rouault; coup de foudre, éblouissement! D'autres peintres marqueront son itinéraire, mais Rouault demeurera le maître et Djilali Kadid le disciple qui a accepté de confier ses pas, sa main, son art et sa pensée pour se laisser initier. Peu à peu éclôt une oeuvre originale où la matière la plus âpre luit comme un joyau. Comment réussit-il à conférer tant de noblesse à de banales gouaches toutes craquelées, tant d’émotion à d’épaisses couches d’huile indéfiniment retravaillées ? Sous sa main, de la boue tragique, émane le précieux éclat de l’âme." Michel Brière