"Quiconque a voyagé à sa manière dans la peinture de Djilali Kadid, en a gardé une mémoire physique, charnelle, une mémoire ardente et secrète à la fois. Djilali, comme Kateb, ainsi que tous ceux qui travaillent avec la matière même du vivant, sont les veilleurs qui mènent nos jours les plus sombres vers un lendemain conçu sous le signe du soleil fraternel qu’avait débusqué Jean Sénac et que nous gardons en nous." Dominique Le Boucher

Jean Pélégri (1989)

"D'où me vient l'impression que les tableaux de Djilali KADID semblent dire plus qu'ils ne représentent ? De la pénombre, du clair-obscur qui les baignent ? De l'épaisseur de la pâte, de la sensualité des couleurs ? De la présence à la fois sereine et tragique des personnages, de leur densité à la Rouault ? Je ne sais, mais ce dont je suis sûr en revanche, c'est que Djilali opère et travaille avec la mémoire et l'intime connaissance de la plus haute peinture. Jean Pélégri